Baz’art, on ne cessera de le répéter, c’est tout un ensemble de gens hétéroclites qui se réunissent chaque année autour d’un concentré de 48h de culture. Il s’illustre par la multitude de personnalités, de propositions, de faiseurs de choses, de façons de faire. En témoigne la quantité de visages de ceux qui apportent leur aide précieuse au festival et la longue liste de noms des artistes de tous bords ayant participé aux dix éditions précédentes. Ce livre, et c’est là l’essentiel, est un cadeau qu’on fait à toutes les personnes engagées activement ou passivement dans Baz’art, à toutes les personnes qui savent dire oui, celles qui sont toujours optimistes, qui ne sont pas craintives, qui supportent l’aléatoire des choses, qui font confiance aux autres, qui n’ont pas d’à priori, qui pensent collectivement, qui s’engagent sans compter… Baz’art c’est la communion de toutes ces énergies positives : qu’elles proviennent des artistes, des habitants, commerçants, spectateurs, ou badauds… Ce livre c’est un grand MERCI ! En papier… J’en profite également pour remercier expressément la petite équipe aux commandes du festival, entièrement féminine, pour leur confiance, leur force, leur présence, et le moteur qu’elle représente au quotidien. Pouvoir évoluer dans un cadre comme celui de Baz’art permet l’émancipation dont il est question aujourd’hui en tant que femme. Tout cela m’a permis de m’affirmer dans un univers culturel et artistique impitoyable (comme Dallas). C’est précieux. J’ai également envie de remercier toute la rue Lissignol, et plus précisément le collectif qui m’a donné la chance d’intégrer un des immeuble. Sans cette présence quotidienne sur place, il n’y aurait pas eu de sens de s’investir dans ce festival qui repose avant tout sur une cohésion sociale, amicale et très locale. Ce livre, se situant entre passé et présent, induit automatiquement la question « mais où allons-nous? » On n’ose pas trop y réfléchir pour le moment, mais une chose est sûre c’est que nous n’allons pas nous laisser démonter par l’actualité. On trouvera toujours un moyen de continuer à faire les choses qu’on aime et qui nous font du bien. Alors, 2021, on verra bien!
Claire Mayet